Négociations dans la Chimie : une opposition préjudiciable aux salariés
Les Fédérations patronales de la branche Chimie regrettent l’opposition de certaines organisations syndicales à l’accord signé par la CFDT le 9 janvier 2019 relevant les salaires minima de branche pour 2019.
Attachée depuis toujours à un dialogue social constructif, la délégation patronale avait proposé un accord favorable à tous les salariés de la branche. Cet accord prévoyait des dispositions concrètes, notamment :
- la revalorisation des salaires minima sur l’année 2019 de 1,7% à 2,5% pour les plus bas salaires
- l’attribution de deux jours d’absence rémunérée pour enfant hospitalisé pour les entreprises à partir de 50 salariés.
Par ailleurs, l’accord intégrait une incitation aux entreprises à verser une prime exceptionnelle, avec une attention particulière portée aux bas salaires.
Cette proposition ayant été rejetée par la CFE-CGC, la CGT et Force Ouvrière, l’accord ne pourra entrer en application, créant une situation dommageable pour les salariés et les entreprises de la branche.
Les Fédérations patronales ont décidé de procéder par décision unilatérale à une revalorisation des minima, de manière à ce que l’ensemble de la grille soit au-dessus du SMIC.
Elles espèrent que les prochaines réunions paritaires prévues pour 2019 consacrées notamment à la formation professionnelle, permettront de retrouver le dynamisme dans le dialogue social qui caractérise l’industrie de la Chimie.