2018, année de consolidation pour la Chimie, toujours tirée par l’export
France Chimie a présenté aujourd’hui, 24 avril 2019, le bilan annuel économique, social et environnemental 2018 des entreprises de la Chimie en France et les défis à court terme pour préserver la dynamique positive du secteur.
Dans un contexte de ralentissement de la croissance mondiale, 2018 aura été une année de consolidation pour la Chimie en France (-2% en volume) après une année exceptionnelle en 2017 (+5,7%). Ce repli de la production est principalement dû au ralentissement du marché européen, à l’essoufflement de secteurs clients (industrie manufacturière, construction, consommation des ménages…) et à de grands arrêts.
Sur une plus longue période, la Chimie conserve cependant sa dynamique, avec 2,1% par an de croissance depuis 2010, contre 0,6% pour l’industrie manufacturière. Pour la deuxième année consécutive, elle est le 1er secteur industriel exportateur (60,6 milliards d’euros), devant l’aéronautique et l’automobile, avec une balance commerciale positive en hausse continue (dépassant les 10 milliards d’euros).
Industrie d’avenir, la Chimie confirme également son positionnement sur les relais de croissance, avec des ventes orientées sur les marchés extérieurs les plus dynamiques : l’Asie renforce ainsi sa place de 2e région cliente de la France. Les investissements du secteur (3 milliards d’euros) se maintiennent, avec quelques belles annonces, notamment dans la chimie biosourcée. Ce dynamisme du secteur, fortement implanté dans les territoires, se traduit en 2018 par une création nette d’emplois. La branche a recruté 15.000 personnes par an en moyenne depuis 5 ans et a dépassé cette année les 6 000 alternants.
Enfin, les entreprises de la Chimie sont toujours plus nombreuses à s’engager volontairement dans une démarche RSE, avec plus d’un tiers des sites adhérents à France Chimie qui ont désormais signé la charte mondiale Responsible Care.
Pour créer les conditions d’une prospérité future dans un marché soumis à une concurrence internationale exacerbée, la Chimie en France doit avoir les moyens d’attirer de nouveaux investissements sur ses plateformes, d’accompagner le renouvellement des compétences, d’accéder à une énergie décarbonée et compétitive et de s’engager dans la transition numérique. Quatre défis qui font l’objet d’engagements réciproques de l’industrie et de l’Etat dans le cadre du Contrat de filière « Chimie et Matériaux ».